Le Brexit compromet-il la finance britannique ?

Le Brexit compromet-il la finance britannique ?

Publié le 12-01-2021

Actualités #brexit #finances #negociations #economie #entreprises #cooperation

Même si le Brexit est devenu effectif au 1er janvier, l'avenir du Royaume-Uni reste à bâtir car pour les services financiers britanniques, les négociations avec l’UE ne font que commencer. Ce secteur clé pour l'économie du pays risque d’être sujet à de nombreuses turbulences.

Le Royaume-Uni et l’UE ont pour objectif, d’ici mars, de trouver un accord sur la coopération dans les services financiers. La capacité à faire des affaires pour le Royaume-Uni dans l'UE dépend désormais de l'obtention d’équivalences sur des domaines réduits et spécialisés. Au total, on en recense 59 pour les domaines financiers mais Bruxelles n'en a accordé que deux pour l’instant : la compensation des dérivés, et le courtage de dérivés.

Bruxelles veut que le Royaume-Uni s'engage à maintenir un alignement de sa dynamique de réglementation financière ce que politiquement, le gouvernement aura du mal à accepter.

Voilà pourquoi les entreprises britanniques du secteur de la finance se sont préparées à une forte réduction des transactions avec l'UE avec la délocalisation de pas moins de 7.500 emplois vers des places comme Paris, Francfort, Dublin ou Amsterdam et déplacé 1.000 milliards de livres d'actifs. Les transactions ont, dès lundi, signalé une forte migration du courtage des actions européennes en provenance des plateformes britanniques vers des plateformes en Europe.

Au même moment, de nombreuses banques britanniques ont commencé à clore certaines relations commerciales avec des clients européens, souhaitant éviter d’éventuels litiges liés au flou juridique actuel.

Enfin, La City pourrait choisir de réorienter ses affaires avec les places financières non européennes telles que Wall Street, Hong Kong ou Singapour, et dans la fin-tech. Le risque serait donc de voir de nombreuses entreprises privilégier les places non européennes, pour leurs transactions afin de pallier aux risques liés à la réglementation.

Source : https://www.capital.fr

Commentaires

Soyez le premier à commenter cet article !

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez que nous utilisions des cookies pour mesurer l'audience de notre site. Pour en savoir plus et paramétrer vos cookies, cliquez ici.