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Par « précaution », plusieurs pays européens suspendent son usage. Une décision que la France n’a pas décidé de suivre …
Le Danemark a déclaré, jeudi dernier, suspendre l’utilisation du vaccin AstraZeneca pour une durée de 14 jours, le temps d’établir une enquête. La raison, « des rapports de cas graves de formation de caillots sanguins chez des personnes qui ont été vaccinées ». Si l’agence nationale de santé danoise n’a pas évoqué le nombre de patients touchés par ces complications, nous savons que l’un d’eux est mort après avoir reçu l’injection « À l’heure actuelle, on ne peut pas conclure à l’existence d’un lien entre le vaccin et les caillots sanguins », déclare-t-elle.
Il ne s’agit pas de la première alerte : l’Autriche a cessé d’administrer un lot de ce vaccin suite au décès d’une infirmière de 49 ans victime de troubles de la coagulation. L’Estonie, la Lituanie, la Lettonie et le Luxembourg ont ainsi isolés les doses provenant de ce même lot ABV5300, ayant été distribué dans 17 pays dont la France. « Bien qu’un défaut de qualité soit considéré comme improbable à ce stade, la qualité du lot est en cours d’examen », indique l’Agence européenne des médicaments (EMA). L’Italie a quant à elle interdit jeudi un autre lot (ABV2856, non utilisé en France, selon Olivier Véran) du même vaccin suite à la mort de deux hommes en Sicile.
Emmanuel Macron a annoncé ce lundi que la France suspendrait l'utilisation du vaccin AstraZeneca au moins jusqu'à mardi après-midi, imitant la démarche de plusieurs pays européens ayant pris des mesures similaires en raison de potentiels effets indésirables graves du vaccin contre le Covid.
L'agence européenne des médicaments (EMA) doit rendre un avis mardi après-midi sur l'opportunité de continuer à utiliser ce vaccin. « La décision qui a été prise est de suspendre par précaution la vaccination avec AstraZeneca en espérant la reprendre vite si l'EMA donne son feu vert », a déclaré Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse.
Désormais, les autorités sanitaires doivent déterminer s’il existe un lien direct entre l’injection de ce vaccin et les complications observées ou s’il s’agit seulement de coïncidences. « Rien n’indique pour l’instant que la vaccination ait provoqué ces troubles, qui ne figurent pas parmi les effets secondaires de ce vaccin », insiste l’EMA dans un communiqué. Elle ajoute que « les avantages du vaccin continuent à l’emporter sur ses risques ».
Se passer de ce vaccin serait très compliqué car l’exécutif mise dessus pour accélérer la campagne de vaccination. Les médecins devraient avoir reçu plus de 1,6 million de doses d’ici la fin de la semaine et les pharmaciens, puis progressivement, infirmiers et sages-femmes, pourront l’administrer la semaine suivante.
Source : https://www.lefigaro.fr/
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