COVID - Les autotests prochainement en pharmacie

COVID - Les autotests prochainement en pharmacie

Publié le 31-03-2021

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Le gouvernement autorise la vente de ces tests antigéniques nasaux dont le prix s’établir autour de 5 euros. Le remboursement sera quant à lui sélectif. Déployés en avril, il sera destiné aux jeunes de plus de 15 ans, aux Dom-Tom et à certaines catégories de populations...

Le ministère de la Santé a affirmé qu'il va autoriser la commercialisation de ces tests antigéniques à titre dérogatoire en officine uniquement. « Cinq à dix fabricants ont déjà envoyé des dossiers à l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé », a expliqué un porte-parole.

En France comme en Allemagne, ces autorisations seront dérogatoires car aucun autotest n'a encore obtenu le marquage CE, garant de la sûreté du dispositif médical de diagnostic in vitro et préalable à une autorisation de mise sur le marché en bonne et due forme. Le ministère ajoute que les dérogations « seront limitées dans le temps, pour que les entreprises puissent finaliser leur procédure de marquage CE ».

Coutant en moyenne 5 euros, ces dispositifs pourront être achetés uniquement en pharmacie courant avril. Les autotests par prélèvement nasal seront moins sûrs que les tests antigéniques nasopharyngés, car ils sont moins profonds, et non effectués par des professionnels. Ils ne seront donc pas recommandés pour les cas contacts. On affirme au ministère de la Santé que « C'est le test qu'on utilise dans une situation où on n'aurait pas fait de test ».

De plus, les patients ne pourront pas saisir leurs résultats de tests dans la base de données du contact tracing. Le gouvernement s'inquiète également à l'idée que les patients autotestés positifs ne respectent pas l'injonction de refaire immédiatement un test PCR.

Concernant la stratégie de diffusion de ces autotests, elle va être progressive et ciblée. « On veut lancer la machine pour vérifier qu'elle fonctionne bien », déclare le ministère. Les autotests sont efficaces s'ils sont répétés une à deux fois par semaine au moins.
Ils seront fléchés dans un premier temps vers trois publics « qu'on ne teste pas assez » : les jeunes de plus de 15 ans, les territoires éloignés (notamment les Outre-Mers), et les populations à risques (travailleurs sociaux, auxiliaires de vie, proches-aidants...). « L'enjeu est d'aller chercher les publics qui ne vont pas vers les tests », explique le ministère.
Les tests seront remboursés à 100%, comme les tests antigéniques et PCR.

 

 

Source : https://www.lesechos.fr

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