Covid : Le vaccin Sanofi/GSK franchissent une nouvelle étape !

Le candidat vaccin des deux laboratoires vient de passer la phase 2 de son essai clinique. Ce dernier génère chez les adultes de tous âges une « forte réponse immunitaire ». Le groupe français espère voir son vaccin approuvé avant 2022...

Le candidat vaccin de Sanofi et GSK va continuer de se développer, suite au succès de l'essai de phase 2 mené ces derniers mois. Le vaccin a produit une « concentration élevée d'anticorps neutralisants chez les adultes, toutes tranches d'âge confondues », déclare Sanofi. L’essai de la phase 3 devrait débuter « dans quelques semaines ».

Les résultats fournis démontrent « une séroconversion dans 95 à 100 % des cas après l'administration d'une deuxième dose », précise le groupe. L’autre bonne nouvelle est que le candidat vaccin a généré une forte réponse immunitaire chez les personnes ayant déjà été infectées par le Covid-19, « ce qui souligne le solide intérêt potentiel que représente son développement pour la vaccination de rappel ».

Approbation espérée au dernier trimestre 2021

Hormis les Etats-Unis, l'étude de phase 3 prévoit le recrutement de plus de 35 000 participants provenant de plusieurs continents dont l'Europe, l'Amérique du Sud, et l'Asie. Pour encadrer ce recrutement, le groupe s’appuiera sur des sites hospitaliers.

Si les campagnes de vaccination sont lancées un peu partout dans le monde, « le virus continue de circuler énormément, notamment à cause des variants », a fait valoir Sanofi, se disant « confiant » face à l'ampleur de la tâche.

Cet essai devra confirmer les espoirs nés la phase 2, mais aussi tester le candidat vaccin contre les variants ; dont notamment le sud-africain. Parallèlement, des études seront menées afin de savoir si le vaccin pourra être utilisé pour un rappel, quel que soit le sérum reçu initialement.

Avec le succès de la phase 2 annoncée ce lundi, et sous réserve de résultats positifs de la phase 3, le vaccin « devrait être approuvé au quatrième trimestre 2021 », ajoute Sanofi.

 

 

Source : https://www.lesechos.fr/