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La Bourse de Paris a effacé son rebond initial en réaction à l’annonce d’un confinement national en Autriche à compter de lundi.
L’Allemagne pourrait faire de même. L’énergie et les voyages-loisirs sont les plus touchées.
Après avoir gagné jusqu’à 0,57% au plus haut du jour, le Cac 40 est passé dans le rouge à la suite de l’annonce par l’Autriche d’un confinement au niveau national à compter de lundi pour une durée de 20 jours.
Le chancelier Alexander Schallenberg a par ailleurs annoncé que la vaccination contre le Covid-19 sera obligatoire à compter de février dans le pays. De son côté, le ministre allemand de la Santé n’a pas exclu la mise en place d’un confinement outre-Rhin, avec, en arrière-plan, le risque que la première économie de la zone euro ne suive le même chemin.
Les nouvelles contaminations ont récemment flambé en Autriche, et, « avec l’augmentation du nombre de cas de Covid dans des pays comme l’Allemagne, la France et le Portugal, on peut craindre que l’annonce d’aujourd’hui ne préfigure où en seront les autres nations européennes dans deux à trois semaines », résume Joshua Mahony, analyste marché sénior chez IG.
A 14h45 : le Cac 40 perd 0,77% à 7.086,75 points après un nouveau pic absolu à 7.183,08, dans un volume d’affaires étoffé de 3,3 milliards d’euros. A Francfort, le Dax cède 0,65% et à Vienne, l’ATX recule de 3,20%.
Les contrats futures décembre sur indices américains évoluent en ordre dispersé entre une baisse de 0,63% pour le Dow Jones et un gain de 0,39% pour le Nasdaq 100.
Tourisme et commerce sous pression
Les valeurs liées aux voyages-loisirs sont également touchées à l’image d’Accor (-4,7%), ADP (-4,7%) et Air France-KLM (-2,8%). Le secteur de l’aéronautique est également touché. Airbus baisse de 3,2% et Safran de 3,3%
Le géant de l’immobilier commercial Unibail-Rodamco-Westfield lâche 4,5%.
Le secteur de l’énergie accuse également le coup alors que la demande risque de s’ajuster à l’éventuelle multiplication des mesures de confinement.
Le baril de Brent de la mer du Nord recule de 3%, ce qui pèse sur TotalEnergies (-2,7%).
BNP Paribas perd 4%, Crédit Agricole 2,2% et Société Générale 3,2% dans le sillage du regain d’intérêt pour les obligations, dont les rendements diminuent. Celui du Bund allemand à 10 ans se détend de 6 points de base à -0,3360% et celui de l’emprunt américain de même échéance baisse de 3 points à 1,5360%.
A l’inverse, les fabricants de tests Eurofins Scientific et bioMérieux s’adjugent 5% et 3% respectivement.
LVMH cède 0,1%, tandis qu’Hermès s’adjuge 3,4%, inscrivant au passage de nouveaux records. Le sellier de luxe reste dopé par une note de JPMorgan évoquant son éventuelle entrée dans l’indice Euro Stoxx 50 en décembre. Le secteur est par ailleurs soutenu par les commentaires optimistes de l’italien Prada (+5,4% à Hong Kong) concernant l’accélération de ses ventes.
Source : https://investir.lesechos.fr/
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